L'Isle aux enfants (du rock) !
Décalé cette année sur les soirées du samedi et dimanche, le festival a été pour la 15ème fois une réussite.
La soirée du samedi a commencé de façon conviviale comme d'habitude avec l'apéro. Contrairement à toutes les espérances, la pluie s'est mise à tomber, pas un gros orage, mais une pluie fine qui devait durer un certain temps. Ces conditions météorologiques n'ont pas découragé grand monde puisque le public était au rendez-vous.
Il faisait encore jour ce samedi soir 12 juillet, lorsque les Landais de "Rock on the pubis" ont ouvert le bal, du punk old school comme on dit maintenant. Certains habitués ont pu reconnaître des membres de GLLOQ sur scène (le batteur à la guitare par exemple). Les oreilles expérimentées auront pu aussi reconnaître l'excellente reprise de "Aline" (pour qu'elle revienne). Là encore, le public est courageusement resté devant la scène, défiant les intempéries (goutte que goutte ?!) pour pouvoir se délecter et ne rien manquer de l'orgie sonore.
Après un rapide changement de plateau, les jeunots de "Under My Blancket" (à prononcer impérativement avec l'accent gersois !) ont mis le feu. Leur style punk skatecore/hardcore mélodique reste classique et efficace mais leur jeu de scène a littéralement embrasé le public: de l'humour, des sauts dans tous les sens, le bassiste s'est même offert un aller-retour dans le public avec un mini-pogo improvisé sur le trajet.
Les agenais de "Nocive Dolls" ont ensuite repris le flambeau: un mélange rock pop métal difficile à définir où se côtoient des mélodies assez douces et des riffs plus agressifs. Leur prestation a malheureusement été écourtée par une panne électrique. En effet, la fine pluie s'est immiscée jusque dans un fil et a provoqué un court-circuit qui a coupé son et lumière sur scène.
Cet incident aurait pu se révéler catastrophique si on n'avait pu compter sur la pugnacité des techniciens qui ont pu résoudre le problème en à peine une heure chrono.
Après cet intermède forcé, le concert a repris ses droits et même la pluie s'est arrêtée. Ce sont alors les "Greedy Guts" qui ont relancé la soirée. Pour ceux qui les ont déjà vu, les toulousains ont toujours le punch et ont produit un set comme à leur habitude: mélodique, punk, propre et énergique, avec en prime des extraits de leur dernier album: "Songs and bullets".
La fin de soirée était attendue par le public de métalleux qui était resté: le groupe "LDF" (appelé ainsi en hommage à Louis De Funes). Après le générique de la soupe aux choux, les landais (encore !) ont montré un style black métal avec des accents heavy par moments. La formation se veut "antistandard" et c'est le titre d'un morceau qu'ils ont joué de dos ! Ils étaient également accompagnés sur scène par un camarade interventionniste qui a proposé un concours de crêpes entre autres.
Quelle soirée !! Le lendemain s'annonçait difficile !
Pourtant, il fallait bien continuer !
Donc le lendemain, dimanche soir 13 juillet, la météo nous a gratifiés de quelques micro-gouttes au moment de l'apéro puis nous a enfin laissés tranquilles.
La scène s'est ouverte avec "Otto Sub". Le groupe vient de Toulouse (encore !) et ils se sont frottés au difficile exercice de chauffer le public au moment où la nuit tombe à peine. Ils ont tout de même bien assuré avec leur rock aux accents garage pop grunge.
Puis les auscitains "Junkyard Birds" ont asséné leur rock stoner énergique (un peu fort le son mais c'est leur style). Un set bien rodé et propre avec des morceaux bien taillés dont certains étaient extraits de leur album "The fuck album". Le public n'a pas boudé son plaisir de les revoir à L'Isle-Bouzon où ils n'étaient plus revenus depuis longtemps.
Il y avait encore des toulousains pour la suite: "Messieur de Fursac". Leur rock est plutôt garage noise pop, faisant penser parfois à du rock progressif. Ils s'en sont très bien sortis malgré un handicap certain: l'absence totale de chant et donc un set totalement instrumental.
Ensuite, c'était le tour du groupe "Superbeatnik" d'oeuvrer. Le trio nous venait des alentours de Montpellier pour nous faire une démonstration de leur style stoner tourné vers le hardcore. Cette déferlante de morceaux énergiques a bien remué le public.
La soirée sur la scène s'est terminée avec les punks auscitains de "Ben&Fist". Un set punk, punk et punk, plutôt hardcore qui fait penser à des groupes comme les Betteraves et Guerilla Poubelle.
La fin de soirée s'est déroulée sur la petite scène à côté du bar, où s'étaient installés les auscitains de "Arkaïk".
Après avoir fait les intermèdes entre les changements de plateaux de la grande scène, ils ont présenté leur style chanson punk acoustique à textes (notamment celui du morceau "Dis-moi") qui fait penser à un mélange de Tryo et de Mano Solo. Ils ont ensuite généreusement invités les musiciens de l'assistance à venir partager le boeuf avec eux jusqu'à tard dans la nuit.
On pourra noter que pour la première fois, le festival était filmé par plusieurs caméra et monté en direct pour être diffusé toujours en direct sur écran géant.
Voilà donc le 15ème festival gratuit bouclé, il faut noter que la bonne ambiance était de rigueur et que le public était nombreux, de qualité et trié sur le volet.
L'accueil était effectué par de charmantes hôtesses au niveau de la table de presse / stand de prévention (SIDA, alcool, bruit).
Merci encore à tous ceux qui ont fait en sorte que ce festival soit réussi: les organisateurs, les musiciens et bien sur le public, et à bientôt pour un prochain concert ?
La soirée du samedi a commencé de façon conviviale comme d'habitude avec l'apéro. Contrairement à toutes les espérances, la pluie s'est mise à tomber, pas un gros orage, mais une pluie fine qui devait durer un certain temps. Ces conditions météorologiques n'ont pas découragé grand monde puisque le public était au rendez-vous.
Il faisait encore jour ce samedi soir 12 juillet, lorsque les Landais de "Rock on the pubis" ont ouvert le bal, du punk old school comme on dit maintenant. Certains habitués ont pu reconnaître des membres de GLLOQ sur scène (le batteur à la guitare par exemple). Les oreilles expérimentées auront pu aussi reconnaître l'excellente reprise de "Aline" (pour qu'elle revienne). Là encore, le public est courageusement resté devant la scène, défiant les intempéries (goutte que goutte ?!) pour pouvoir se délecter et ne rien manquer de l'orgie sonore.
Après un rapide changement de plateau, les jeunots de "Under My Blancket" (à prononcer impérativement avec l'accent gersois !) ont mis le feu. Leur style punk skatecore/hardcore mélodique reste classique et efficace mais leur jeu de scène a littéralement embrasé le public: de l'humour, des sauts dans tous les sens, le bassiste s'est même offert un aller-retour dans le public avec un mini-pogo improvisé sur le trajet.
Les agenais de "Nocive Dolls" ont ensuite repris le flambeau: un mélange rock pop métal difficile à définir où se côtoient des mélodies assez douces et des riffs plus agressifs. Leur prestation a malheureusement été écourtée par une panne électrique. En effet, la fine pluie s'est immiscée jusque dans un fil et a provoqué un court-circuit qui a coupé son et lumière sur scène.
Cet incident aurait pu se révéler catastrophique si on n'avait pu compter sur la pugnacité des techniciens qui ont pu résoudre le problème en à peine une heure chrono.
Après cet intermède forcé, le concert a repris ses droits et même la pluie s'est arrêtée. Ce sont alors les "Greedy Guts" qui ont relancé la soirée. Pour ceux qui les ont déjà vu, les toulousains ont toujours le punch et ont produit un set comme à leur habitude: mélodique, punk, propre et énergique, avec en prime des extraits de leur dernier album: "Songs and bullets".
La fin de soirée était attendue par le public de métalleux qui était resté: le groupe "LDF" (appelé ainsi en hommage à Louis De Funes). Après le générique de la soupe aux choux, les landais (encore !) ont montré un style black métal avec des accents heavy par moments. La formation se veut "antistandard" et c'est le titre d'un morceau qu'ils ont joué de dos ! Ils étaient également accompagnés sur scène par un camarade interventionniste qui a proposé un concours de crêpes entre autres.
Quelle soirée !! Le lendemain s'annonçait difficile !
Pourtant, il fallait bien continuer !
Donc le lendemain, dimanche soir 13 juillet, la météo nous a gratifiés de quelques micro-gouttes au moment de l'apéro puis nous a enfin laissés tranquilles.
La scène s'est ouverte avec "Otto Sub". Le groupe vient de Toulouse (encore !) et ils se sont frottés au difficile exercice de chauffer le public au moment où la nuit tombe à peine. Ils ont tout de même bien assuré avec leur rock aux accents garage pop grunge.
Puis les auscitains "Junkyard Birds" ont asséné leur rock stoner énergique (un peu fort le son mais c'est leur style). Un set bien rodé et propre avec des morceaux bien taillés dont certains étaient extraits de leur album "The fuck album". Le public n'a pas boudé son plaisir de les revoir à L'Isle-Bouzon où ils n'étaient plus revenus depuis longtemps.
Il y avait encore des toulousains pour la suite: "Messieur de Fursac". Leur rock est plutôt garage noise pop, faisant penser parfois à du rock progressif. Ils s'en sont très bien sortis malgré un handicap certain: l'absence totale de chant et donc un set totalement instrumental.
Ensuite, c'était le tour du groupe "Superbeatnik" d'oeuvrer. Le trio nous venait des alentours de Montpellier pour nous faire une démonstration de leur style stoner tourné vers le hardcore. Cette déferlante de morceaux énergiques a bien remué le public.
La soirée sur la scène s'est terminée avec les punks auscitains de "Ben&Fist". Un set punk, punk et punk, plutôt hardcore qui fait penser à des groupes comme les Betteraves et Guerilla Poubelle.
La fin de soirée s'est déroulée sur la petite scène à côté du bar, où s'étaient installés les auscitains de "Arkaïk".
Après avoir fait les intermèdes entre les changements de plateaux de la grande scène, ils ont présenté leur style chanson punk acoustique à textes (notamment celui du morceau "Dis-moi") qui fait penser à un mélange de Tryo et de Mano Solo. Ils ont ensuite généreusement invités les musiciens de l'assistance à venir partager le boeuf avec eux jusqu'à tard dans la nuit.
On pourra noter que pour la première fois, le festival était filmé par plusieurs caméra et monté en direct pour être diffusé toujours en direct sur écran géant.
Voilà donc le 15ème festival gratuit bouclé, il faut noter que la bonne ambiance était de rigueur et que le public était nombreux, de qualité et trié sur le volet.
L'accueil était effectué par de charmantes hôtesses au niveau de la table de presse / stand de prévention (SIDA, alcool, bruit).
Merci encore à tous ceux qui ont fait en sorte que ce festival soit réussi: les organisateurs, les musiciens et bien sur le public, et à bientôt pour un prochain concert ?